Inde 2009 - Auroville (suite)
dimanche 20 septembre 2009
J'ai vécu à Auroville quand j'étais enfant et il me reste quelques amis là-bas. Pour plusieurs raisons je n'ai pas eu l'occasion de les voir cette fois-ci, donc je n'ai pas eu accès au cœur d'Auroville contrairement aux autres fois.
C'était l'occasion d'en découvrir une autre facette ... une vision plus extérieure, celle du touriste.
Auroville n'avait pas vocation à être un lieu touristique, elle aurait aimé s'en passer je pense, mais Pondicherry en a décidé autrement et a commencé à lui envoyer des cars entiers de touristes ... et beaucoup de personnes y passent pour s'imprégner du lieu sans s'y intégrer. Il a fallu faire avec.
Il y a donc un "circuit" touristique pour visiter le Matrimandir, le cœur d'Auroville: un petit chemin qui longe l'enceinte du site et qui s'arrête rapidement sur un point de vue panoramique du Matrimandir et de ses pelouses.
Un garde amorphe à l'entrée et un autre qui propose de l'eau fraîche au bout du chemin.
Dès l'entrée on passe devant un banian (rien à voir avec LE banian d'Auroville qui est plus proche du Matrimandir):



Sur cette dernière photo on peut voir une jeune racine, entourée de terre pour la garder en vie je pense, qui se plantera ensuite dans le sol pour faire un nouveau tronc.

Et on voit enfin apparaître le Matrimandir, il était en construction depuis des années, j'ai vu son avancée au fil des ans et il semble enfin terminé:

En longeant l'extérieur de l'enceinte on a eu une autre vue du Matrimandir:

Auroville ... on pourrait écrire des pages et des pages sur le sujet.
Une autre fois peut-être.
Là j'ai juste eu la sensation qu'elle était coupée du monde extérieur ... et de ses racines.
Un ricshaw voulait nous arnaquer de 50 roupies (1 euro! Oui on est des fous, on s'laisse pas faire!) donc on a marché 3 heures sur la route qui mène de la côte au Matrimandir, sous un soleil de plomb, dans la poussière ... avec des véhicules (camions, voitures et deux roues) qui passaient à toute vitesse près de nous. Il y a quelques années quelqu'un se serait arrêté pour nous proposer de nous emmener ou au minimum pour vérifier si tout allait bien ...
Il y a quelques années il y avait encore autant de chars à bœufs que de véhicules motorisés ...
Au moins on a eu l'occasion de traverser les villages indiens sur la route ... villages invisibles au yeux des nombreux aurovilliens et touristes qui passent tous les jours par-là. Là vie est la même qu'ailleurs, avec pour seule différence cette route très fréquentée qui coupe les villages en deux.
Bon j'exagère, beaucoup des habitants de ces villages travaillent aujourd'hui pour Auroville et ont certainement améliorés leur qualité de vie. Mais il y a quand-même cette sensation que plusieurs mondes se côtoient sans s'intégrer vraiment les uns aux autres: Auroville et l'Inde, Auroville et les touristes, Auroville et ... elle-même.
Par un concours de circonstances on a quand-même rencontré celui que je considère comme le cœur d'Auroville.
Un lion, à la crinière flamboyante et aux yeux qui contiennent l'Univers.
Après la visite du Matrimandir, beaucoup plus rapide que prévu, on s'est enfoncés sous les arbres pour trouver sa tanière ... derrière la sécheresse d'Auroville se cachent des oasis incroyables.
Et on l'a vu, assis à sa table de pierre, à l'ombre d'arbres verts comme jamais, des paons se promenaient derrière lui, des oiseaux chantaient tout autours, une fraîcheur se dégageait du sol récemment arrosé ...
Quelques heures plus tard nous voilà de retour sur la route sèche et rouge aux portes du Matrimandir où un ami doit passer nous chercher pour la suite de nos aventures ...
C'était l'occasion d'en découvrir une autre facette ... une vision plus extérieure, celle du touriste.
Auroville n'avait pas vocation à être un lieu touristique, elle aurait aimé s'en passer je pense, mais Pondicherry en a décidé autrement et a commencé à lui envoyer des cars entiers de touristes ... et beaucoup de personnes y passent pour s'imprégner du lieu sans s'y intégrer. Il a fallu faire avec.
Il y a donc un "circuit" touristique pour visiter le Matrimandir, le cœur d'Auroville: un petit chemin qui longe l'enceinte du site et qui s'arrête rapidement sur un point de vue panoramique du Matrimandir et de ses pelouses.
Un garde amorphe à l'entrée et un autre qui propose de l'eau fraîche au bout du chemin.
Dès l'entrée on passe devant un banian (rien à voir avec LE banian d'Auroville qui est plus proche du Matrimandir):



Sur cette dernière photo on peut voir une jeune racine, entourée de terre pour la garder en vie je pense, qui se plantera ensuite dans le sol pour faire un nouveau tronc.

Et on voit enfin apparaître le Matrimandir, il était en construction depuis des années, j'ai vu son avancée au fil des ans et il semble enfin terminé:

En longeant l'extérieur de l'enceinte on a eu une autre vue du Matrimandir:

Auroville ... on pourrait écrire des pages et des pages sur le sujet.
Une autre fois peut-être.
Là j'ai juste eu la sensation qu'elle était coupée du monde extérieur ... et de ses racines.
Un ricshaw voulait nous arnaquer de 50 roupies (1 euro! Oui on est des fous, on s'laisse pas faire!) donc on a marché 3 heures sur la route qui mène de la côte au Matrimandir, sous un soleil de plomb, dans la poussière ... avec des véhicules (camions, voitures et deux roues) qui passaient à toute vitesse près de nous. Il y a quelques années quelqu'un se serait arrêté pour nous proposer de nous emmener ou au minimum pour vérifier si tout allait bien ...
Il y a quelques années il y avait encore autant de chars à bœufs que de véhicules motorisés ...
Au moins on a eu l'occasion de traverser les villages indiens sur la route ... villages invisibles au yeux des nombreux aurovilliens et touristes qui passent tous les jours par-là. Là vie est la même qu'ailleurs, avec pour seule différence cette route très fréquentée qui coupe les villages en deux.
Bon j'exagère, beaucoup des habitants de ces villages travaillent aujourd'hui pour Auroville et ont certainement améliorés leur qualité de vie. Mais il y a quand-même cette sensation que plusieurs mondes se côtoient sans s'intégrer vraiment les uns aux autres: Auroville et l'Inde, Auroville et les touristes, Auroville et ... elle-même.
Par un concours de circonstances on a quand-même rencontré celui que je considère comme le cœur d'Auroville.
Un lion, à la crinière flamboyante et aux yeux qui contiennent l'Univers.
Après la visite du Matrimandir, beaucoup plus rapide que prévu, on s'est enfoncés sous les arbres pour trouver sa tanière ... derrière la sécheresse d'Auroville se cachent des oasis incroyables.
Et on l'a vu, assis à sa table de pierre, à l'ombre d'arbres verts comme jamais, des paons se promenaient derrière lui, des oiseaux chantaient tout autours, une fraîcheur se dégageait du sol récemment arrosé ...
Quelques heures plus tard nous voilà de retour sur la route sèche et rouge aux portes du Matrimandir où un ami doit passer nous chercher pour la suite de nos aventures ...