Journal d'un Korrigan

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L'arc, la flèche et la cible ...

mardi 31 octobre 2006



L'ARC
L’arc, c’est la vie: de lui vient toute l’énergie.
La flèche partira un jour. La cible est loin.
Mais votre vie demeurera toujours avec vous, et il faut savoir en prendre soin.
Des périodes d’inaction vous sont nécessaires – un arc toujours bandé, en état de tension, perd sa puissance. Aussi, acceptez de vous reposer pour retrouver votre fermeté: lorsque vous tendrez la corde, votre force sera intacte.
L’arc n’a pas de conscience: il est un prolongement de la main et du désir de l’archer. Il sert à tuer ou à méditer. Donc soyez toujours clair dans vos intentions.
Un arc a une certaine flexibilité, mais il a aussi une limite. Un effort au-delà de sa capacité le briserait, ou laisserait épuisée la main qui le tient. De même, n’exigez pas de votre corps plus qu’il ne peut vous donner. Et comprenez qu’un jour la vieillesse viendra – et que c’est une bénédiction, non une malédiction.
Pour maintenir avec élégance l’arc ouvert, faites en sorte que chaque partie ne donne que le nécessaire, et ne dispersez pas vos énergies. Ainsi, vous pourrez tirer de nombreuses flèches sans vous fatiguer.

LA FLECHE
La flèche, c’est votre intention. C’est ce qui unit la force de l’arc au centre de la cible.
L’intention de l’être humain doit être transparente, droite, équilibrée.
Une fois qu’elle est partie, elle ne reviendra pas, mieux vaut alors interrompre un processus – parce que les mouvements qui vous ont conduit jusqu’à lui n’étaient pas précis et corrects – que d’agir n’importe comment, pour la seule raison que l’arc était déjà bandé et que la cible attendait.
Mais ne manquez jamais de manifester votre intention si seule vous paralyse la crainte de vous tromper. Si vos mouvements sont corrects, ouvrez votre main et libérez la corde, faites les pas nécessaires et affrontez les défis qui se présentent à vous. Même si vous n’atteignez pas la cible, vous saurez corriger votre tir la prochaine fois.
Si vous ne prenez aucun risque, vous ne connaîtrez jamais les transformations qui étaient nécessaires.

LA CIBLE
La cible, c’est l’objectif à atteindre.
C’est vous qui l’avez choisie. En cela réside la beauté du chemin : vous ne pourrez jamais vous excuser en disant que l’adversaire était plus fort, parce que c’est vous qui avez choisi votre cible, et vous en êtes responsable.
Si vous considérez la cible comme un ennemi, vous aurez beau tirer dans le mille, mais vous ne parviendrez pas à améliorer quoi que ce soit en vous-même. Vous passerez votre vie à essayer de placer une flèche au centre d’un objet en papier ou en bois, ce qui est totalement vain. En présence d’autres personnes, vous ne cesserez de vous plaindre de ne rien faire d’intéressant.
C’est pourquoi vous devez choisir votre objectif, donner le meilleur de vous-même pour l’atteindre, en le regardant avec respect et dignité: il vous faut savoir ce qu’il signifie, ce qu’il vous a coûté d’efforts, d’entraînement, d’intuition.
Lorsque vous regardez la cible, ne vous concentrez pas uniquement sur elle, mais sur tout ce qui se passe autour : car la flèche, quand elle sera décochée, sera confrontée à des facteurs que vous ne dominez pas, comme le vent, le poids, la distance.
L’objectif n’existe que dans la mesure où un homme peut rêver de l’atteindre. Ce qui justifie son existence, c’est le désir – sinon, il serait un objet mort, un rêve lointain, une chimère.
De même que l’intention cherche son objectif, de même l’objectif cherche l’intention de l’homme, car c’est elle qui donne sens à son existence: alors elle n’est plus seulement une idée, mais le centre du monde pour l’archer.


- Paulo Coelho -

Le silence

jeudi 26 octobre 2006



Un silence dans une danse
Est un moment intense
Où les yeux des amants
S'attirent tels des aimants.

Un silence partagé
Est un instant privilégié
Où deux âmes s'apprennent
Et enfin se comprennent.

Un silence ambigu
Peut-être le tout début
D'une idylle frivole
Qui prendra son envol.

Un silence en soi
Est ce moment d'émoi
Où la petite enfance
S'épanouit en confiance.

Ufo-logique

lundi 23 octobre 2006

Quand on est photographe on fait pleins pleins de photos, logique.
Plus on fait de photos plus on a de probabilités de fixer des choses insolites sur la pellicule, encore logique.
Et bien, ça y est, je l'ai eu mon premier extraterrestre!

Ashoka avait eu son fantôme (bouhou) dans un drapeau à prières au Népal, moi j'ai eu mon extraterrestre en Corse. :)
Je vous le présente:

Une photo, prise en toute innocence.



Il est là!



Les photos, avant d'être montrées, envoyées, archivées etc ... sont retouchées.
J'étais donc en train de retoucher tranquillement cette photo, d'enlever les pétouilles* sous Photoshop, quand je suis tombée sur cette pétouille à la forme évocatrice un peu plus grosse que les autres.
Le détail qui tue, qui le rend très réaliste quoi, c'est que ses "jambes" sont coupées nettes comme si il était vraiment derrière une petite butte de terre.
Le détail qui tue un peu moins c'est que, soit il est hyper-cambré, aïe le dos! Soit il a été coupé à la taille par la faux d'un paysan trop zélé, une pale d'hélicoptère ou la hache d'un bûcheron hypermétrope ...

...

Bon ok, ce n'est pas un vrai extraterrestre mais j'ai toute la vie devant moi ... ;)


*Les pétouilles ... terme qu'on utilisait à l'école de photo et qu'on utilise encore pour parler des rayures sur la pellicule ou des poussières qui se mettent sur l'objectif de l'appareil photo, de l'agrandisseur ou directement sur la pellicule. Au final une photo (surtout si le négatif ou la diapositive a voyagé 6 mois dans un sac à dos en Inde) a toujours quelques taches noires à enlever, merci Photoshop.
Sur une photo papier on utilise un pinceau en poils de martre, ont fait nos petites dilutions sur une palette (comme les peintres!) puis on repique minutieusement la photo en tirant la langue.

Commentaires ...

lundi 23 octobre 2006



Suite à une attaque quotidiennes de méchants robots venus de je ne sais pas trop où, j'ai rajouté une petite question (très simple) à laquelle il faut répondre après avoir écrit votre commentaire.
C'est un peu contraignant mais moi ça me sauve la vie, terminés les 15 à 20 commentaires agressifs, hypocrites et racoleurs à effacer tous les matins!

Bidouille - patouille

jeudi 5 octobre 2006



Je n'ai pas le temps de poster en ce moment (l'inspiration demande du temps hein), je m'en excuse auprès de ceux qui passent me voir régulièrement, j'aurai plus de temps ce week-end. Et si tout se passe bien (je n'en parlerai que si ça se passe bien ^^ ), j'en aurai encore plus par la suite.

Par contre j'ai pris le temps de bidouiller quelques petites choses sur mon blog (pas besoin d'inspiration pour ça ;) ).
Entre autre, j'ai rajouté les phases de la Lune pour ceux que ça intéresse, allez voir en bas dans la colonne de droite.
Demain c'est la pleine Lune!

Et j'en profite pour vous mettre les 20 mots clés les plus utilisés ce mois-ci pour arriver sur mon blog, c'est agréable de voir cette liste qui résume bien mon blog et donc un peu moi aussi. :)

1 - rechercher le compositeur:moussorgski
2 - nicholas roeric
3 - épices
4 - ange triste
5 - chien de berger avec dreadlocks
6 - gustave dore
7 - krishna
8 - krishna photos
9 - mi ange
10 - muguet
11 - nicholas roerich
12 - texte triste
13 - carnet de voyage dessiné inde
14 - corse
15 - cuisine soja curry
16 - gallerie inde
17 - koridwen
18 - le café des mariniers persan
19 - promenade forêt korrigan
20 - recette chai