Journal d'un Korrigan

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Inde 2009 - Bangalore

samedi 4 juillet 2009



L'Inde, ou "On ne sait jamais".
Arrivés en Inde, la douane.
Une question toute simple: "Dans quel hôtel allez-vous loger?".
Une réponse indienne, comme une prédiction: "Où le rickshaw voudra bien nous mener".
Rires.
On avait une adresse pourtant, mais le taxi indien oublie vite les adresses qui ne l'arrangent pas. Il nous emmène ailleurs, un palace, on le repousse dans la rue, il tourne puis s'arrête.
Tous les indiens semblent se connaître quand il s'agit de business! Trois hommes dans un rickshaw servent maintenant de guide à notre taxi pour nous mener enfin à notre hôtel, fermé semble-t-il, chose impossible en Inde. La prochaine fois on parlera au gérant de l'hôtel avant nos trois guides. Ils nous emmènent dans un hôtel à 400 rps la chambre, quatre énormes cafards au premier coup d'œil, ça fait cher le cafard ...
On trouve une chambre à 800 rps, il est deux heures du matin, ça ira pour ce soir.
Une prédiction à la douane qui se vérifie immédiatement ... l'Inde est surprenante et pourtant si prévisible quand on la connaît.


- Écrit en Inde -




Nous sommes donc arrivés en Inde en pleine nuit, à Bangalore qui est une grande ville à la circulation intense.
On veut se rendre au plus vite à Pondicherry. Le lendemain on passe donc une partie de la journée en rickshaw, pour aller chercher nos billets de bus d'abord et pour aller prendre notre bus ensuite.



Puis on prend le bus en début d'après-midi, 8h de bus environs pour 125 rps par personne (à peine 2 euros).

Inde 2009 - L'odeur

samedi 4 juillet 2009




L'odeur.
A peine sortis de l'avion elle surprend.
Une surprise la première fois, un souvenir ensuite.
Toujours la même odeur, même cinq ans après, à Bangalore, à Bombay, à Dehli, à Madras ... peu importe où on atterrit en Inde, peu importe quand, elle sera toujours là.
Une odeur unique pour un pays si grand?
Une explication peut-être ... un mélange d'odeurs souvent utilisées en Inde: encens, lessive, beedies ... trois ingrédients, et peut-être d'autres encore, utilisés avec la même régularité dans un pays pourtant connu pour être celui des extrêmes, un pays qui n'est pas le même au nord, au sud, à l'est, à l'ouest. Un continent presque.
Malgré leur diversité les indiens vivent avec une régularité sacrée. Un Bengali allumera son beedi au même instant qu'un Tamoul, une rajasthani battra son linge sur les ghâts au même rythme qu'une cachemirie sur les pierres d'une rivière. Quant aux encens on sait qu'ils brûlent indéfiniment dans toute l'Inde, dans ses déserts, dans ses montagnes, dans sa jungle ... les temples sont partout.
Une explication qui me plaît.


- Écrit en Inde -